Trois questions à Frédéric Bardeau (Président cofondateur de Simplon.co)

Réseau de fabriques solidaires et inclusives proposant des formations gratuites aux métiers techniques du numérique, Simplon.co est aujourd’hui présent dans 17 pays à travers le monde. Son Président et cofondateur, Frédéric Bardeau, décrit la véritable histoire d’amour professionnelle qu’il a nouée avec Maldoror Davier, le fondateur de la FED.

Quand a commencé votre collaboration avec la FED ?

La FED m’accompagne depuis mes débuts en 2003. J’étais alors freelance. J’ai ensuite créé une première entreprise de 17 salariés avant de lancer Simplon, qui emploie aujourd’hui 350 personnes.
En 2003, j’avais tapé « expert-comptable » dans Google. La FED était bien référencée. Cela va vous faire rire mais j’ai flashé sur le prénom de Maldoror Davier, le fondateur de la FED. Cela me faisait penser au personnage du roman Les chants de Maldoror écrit par le Comte de Lautréamont. Nous nous sommes rencontrés et une véritable histoire d’amour professionnelle a démarré. Elle n’a jamais cessé depuis.

Quels sont les ingrédients de cette histoire d’amour professionnelle qui dure ?

Comme dans un couple, il y a des hauts et des bas mais on se dit toujours la vérité. Notre relation est basée sur la confiance et le respect. Par ailleurs, quelle que soit la question, Maldoror Davier a toujours la réponse. C’était vrai quand j’étais freelance et c’est toujours d’actualité alors que Simplon est présent dans 17 pays. Ses réponses sont à la fois rassurantes mais aussi très formelles. Pour le dire autrement, nous parlons souvent de sujets sérieux sans nous prendre la tête. Ce côté humain est également très présent chez les collaborateurs de Maldoror.

Au fil de notre collaboration, j’ai en outre découvert le côté très engagé de Maldoror. Je mène depuis de nombreuses années des actions « non-profit » et il me suit régulièrement dans mes appels à la générosité, quand il ne mène pas ses propres initiatives. Je sais qu’il est notamment très sensible à la question du handicap et qu’il s’implique très concrètement en faveur de cette cause.

Quand on gère une entreprise de 350 personnes, qu’attend-on de son expert-comptable ?

Je ne suis pas un patron « gestionnaire », mon profil est plutôt celui d’un « développeur », présent sur le terrain, qui se préoccupe du « coup d’après ». J’attends donc de pouvoir me reposer intégralement sur mon expert-comptable. Quand je reçois un mail que je n’ai pas le temps de traiter, je lui transfère et je sais qu’il va se rapprocher de mon service RH ou finance pour le traiter. Les évolutions juridiques et réglementaires sont incessantes, il est important d’être accompagné par quelqu’un qui les anticipe et qui vous y prépare.

J’apprécie également d’avoir comme interlocuteur un expert-comptable entrepreneur, qui sait ce que la création et le développement d’une entreprise représentent. Les clients de la FED sont d’horizons très différents, Maldoror Davier crée souvent des ponts entre eux. Qui plus est, il connait parfaitement notre business. Pour avoir discuté avec de nombreux entrepreneurs, je peux vous dire que c’est très rare de trouver ces qualités-là chez un expert-comptable.