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« Pour Caen quelle heure ? » si Raymond Devos savait faire la différence entre ..
Ouvrir le capital de son entreprise à ses salariés pour les motiver et les fidéliser, quand on est un jeune entrepreneur, ou tout simplement partager avec eux les bons résultats de l’exercice qui vient de se clôturer, quand on est à la tête d’une société plus stable et pérenne... Telles sont les raisons qui poussent de nombreux « patrons » à mettre en place des dispositifs de redistribution d’une partie de la valeur – actuelle ou future – générée par leur activité. Les instruments permettant d’associer les collaborateurs à la performance de l’entreprise sont nombreux.
Les startups, par définition dépourvues de moyens financiers conséquents à leurs débuts, s’orientent le plus souvent vers des mécanismes d’actionnariat salarié. La perspective de gains « à venir » est alors le ciment de l’engagement des collaborateurs sur le long terme. Au fil des ans, chacun d’entre eux peut mesurer financièrement l’impact de ses efforts et de son implication.
Les startups ont le choix entre plusieurs dispositifs : les BSPCE (bons de souscription de parts de créateur d'entreprise), les stock-options, les actions gratuites et la création de holding de salariés. Nous reviendrons plus en détail sur chacun de ces mécanismes très prochainement.
Dans les entreprises plus établies, plus anciennes, il est en revanche relativement rare, sauf en cas de rachat, que les salariés possèdent des parts du capital (sauf si ces sociétés sont d’anciennes startups ayant ouvert leur capital social aux premiers collaborateurs recrutés). Le principal instrument dont elles disposent pour associer leur personnel aux bons résultats de leur activité est l’épargne salariale.
Celle-ci peut prendre deux formes, qui peuvent se cumuler : la participation et l’intéressement. Le principe est simple : l’entreprise s’engage à verser à ses collaborateurs des primes en fonction de la réalisation d’objectifs ou de performances appréciés au niveau global de la société. Ces primes peuvent représenter jusqu’à 20 % de la masse salariale totale. Dans certaines entreprises, l’épargne salariale constitue un complément de revenu non négligeable, entre un et deux mois de salaire. Nous approfondirons ce sujet dans un prochain article.
« Pour Caen quelle heure ? » si Raymond Devos savait faire la différence entre ..
Un trait d’union indispensable entre startups et investisseurs..