L’épuisement professionnel guette aussi les chefs d’entreprise

Rédacteur : La FED

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La crise sanitaire et son lot d’incertitudes a généré un manque cruel de visibilité chez nombre d’entrepreneurs. Présents sur tous les fronts pour sauver leur activité, jonglant entre une trésorerie fragilisée et des aides de l’État qui tardent parfois à arriver, les patrons de PME sont de plus en plus souvent victimes de burn-out.

Selon l’observatoire Amarok, créé par Olivier Torrès, Professeur des Universités à Montpellier, la présence d’un syndrome de burn-out au sein de cette population a plus que doublé en un an, passant de 17,5 % avant la crise (mars 2019) à 34,65 % après le premier confinement (avril 2020), pour atteindre 36,77% aujourd'hui (janvier - février 2021).

En outre, la nature même du burn-out a changé : l’épuisement habituel lié à une suractivité s’est transformé en un épuisement d’empêchement où les sentiments d’impuissance ont pris le pas sur la déception et la lassitude habituelles (sentiment d’usure). Ce n’est donc plus la surcharge de travail qui est épuisante mais la crainte de ne pas pouvoir bien travailler (empêchement) ou de ne plus travailler du tout (dépôt de bilan).

Ne pas rester seul face au burn-out

On parle souvent du burn-out des salariés mais beaucoup plus rarement de celui des patrons de petites et moyennes entreprises. C’est pourtant une réalité que des études sérieuses, comme celle de l’observatoire Amarok, mettent désormais en évidence. N’importe qui peut être atteint d’épuisement professionnel, sans parfois s’en rendre compte, les symptômes n’étant pas faciles à identifier.

Mon message est le suivant : ne restez surtout pas seul ! N’hésitez pas à en parler à votre expert-comptable, qui fait partie de votre garde rapprochée, de vos conseils les plus proches. Notre profession est là pour vous accompagner aussi dans ce genre de situation, pas que pour clôturer vos comptes. Nous pouvons vous fournir des conseils pratiques et des informations utiles. L’observatoire Amarok met également à votre disposition un numéro vert, le 0 800 501 201 qui vous permet d’être écouté et conseillé.

En conclusion, je reprendrais la devise de l’observatoire Amarok à laquelle j’adhère entièrement : « Une société mature est une société qui protège ceux qui la font vivre ! ».


Mon message est le suivant : ne restez surtout pas seul ! N’hésitez pas à en parler à votre expert-comptable, qui fait partie de votre garde rapprochée, de vos conseils les plus proches.


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